Squatt improvisé en bas résille...

La station météo avait préparé un temps doux et ensolleillé, avec des averses occasionnelles. Pour l'instant, le soleil artificiel "rayonnait" sur la plaine. De nombreux jeunes était allongés ou étalés, en groupe ou seuls, dans la pelouse.
Annie avait pris place sous un arbre. Après tout, c'est ici que les petits nouveaux en quête d'action démarre! Et elle avait continuellement besoin de personnes pour agrandir son clan, ou au pire de clients pour allourdir sa bourse.

Elle alluma une cigarette et observa l'horizon...

Une nouvelle demoiselle dans la ville d’Ima soit disant la plus ancienne, la plus sophistiqués, la plus belle. Rien de tel pour prendre un nouveau départ dans sa vie. Eileen avait choisi ce lieu pour toutes ses raisons. D'une démarche assurée, elle passa le porche de Sadiomès. Elle était heureuse d'arriver en cet endroit. Elle savait maintenant qu'elle allait sûrement endurer des épreuves, mais il demeurait son choix. Il y a quelques jours de là, elle s'était enfuie de son frère aimé, elle ne voulait plus être un poids pour lui; point final. Les conditions de son choix étaient la solitude, le renouveau de sa vie. Elle était prête à présent à s'envoler de ses propres ailes.

La demoiselle portait des chaussures noires à talons, un pantalon blanc assez rétro, une chemise blanche, une cravate noire striée de lignes d'argent et portait évidemment son chapeau d'Al Capone. Elle avait encore quelques sous dans sa poche et c'était tout ce qu'elle possédait.
Il était de temps de trouver quelqu'un pour la guider un peu dans cette vielle, elle n'y connaissait encore personne, mais pas pour très longtemps. Elle scruta de son regard opale toute la plaine. Des dizaines de jeunes étaient étalés sur la pelouse, ils n'avaient rien d'intéressant à ses yeux.

Balayant une deuxième fois la plaine du regard, Elie aperçue une fille qui fumait une cigarette sous un arbre. Voilà une rencontre qu'elle ne devait surtout pas louper. Elle se mit ainsi à marcher en sa direction avec un déhanché à en faire pâlir certaines femmes, mais pas celle qu'elle voulait aborder

A quelques mètres d'Annie, un des jeunes hommes couchés sur l'herbe essaya de toucher Eileen pour l'accoster. La demoiselle ne vit pas cette façon d'aborder une jeune fille d'un très oeil. Elle se retourna et écrasa sa main avec son talon droite, puis le sourit.

- Ca va te coûter trop cher pour me toucher. Je crois que tu n'es pas assez riche pour même me regarder. La prochaine , je te casse les dents. Compris?

Non mais! Elie n'était venue en ce lieu pour se laisser faire de la sorte. Elle avait toujours fait preuve du courage et de combativité. Ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait changer.

Chloé arrivait, l'air digne, regardant les gens de la plaine de haut, dégageant une énervante aura de superiorité. Oh, bien sûr, elle était techniquement presque fauchée depuis qu'elle avait virée Manolo et Conchita, ses porteurs de bagages, qui se sont barrés avec lesdits bagages du coup, mais, rien ne pouvait en témoigner au second regard ; le premier étant généralement focalisé sur un point bien précis de son anatomie.

Point bien précis duquel elle sortit un petit dictaphone assez vite:

"Bien. Ville en vue, ça, c'est fait. A présent, trouver un guide, puis, quartier chaud, objet lourd et contendant, et moyen de transport."

Avant de le remettre à l'endroit d'où elle l'avait sorti. Un soupir plus tard, elle sortit de son sac à main, seul bagage qu'elle avait à présent, un éventail, pour l'agiter, lassivement, espérant un peu que quelqu'un ait entendu ce qu'elle avait dit, et se propose comme guide.

Le petit Léon (Blouby) regarda à gauche, puis à droite. Manifestement, il n'était pas arrivé à l'école. Il regarda le tram qui s'en allait au loin et soupira.
C'était certain qu'il allait arriver en retard à l'école, maintenant. Et si sa mère l'apprenait, elle lui forcerait sûrement à changer les couches de sa petite soeur Rosie, elle qui déteste ça (le truc du tournevis).
Au milieu de la plaine, des vieux - quand on a dix ans, tous les autres sont forcément vieux - étaient allongés sur l'herbe en profitant du temps.
Alors qu'il ne regardait pas ses pieds, il trébucha sur un caillou et s'étala de tout son long sur le sol, faisant naître des rires parmi les autres.

- Aieuuuu

Il se releva et enleva la terre de ses habits. Le tram ne repasserait pas avant plusieurs minutes, il ne voulait certainement pas marcher et il n'osait pas utiliser ses "rollers" pour certaines raisons. D'un côté parce qu'il passait son temps à tomber et de l'autre parce que... enfin... Voilà, quoi.

Il regarda l'herbe verte, puis la route, et pendant encore quelques secondes, il hésita encore avant de hausser les épaules et d'aller s'installer sur l'herbe. Il finit par s'y endormir.

La sexy et classe Betty était entendue sur l'herbe depuis une ou deux heures. Enfin il lui semblait. Il lui semblait aussi qu'elle était là depuis la matinée... Ou peut être s'était elle réveillée ici, donc qu'elle était là depuis hier soir... Elle ne savait plus trop, son esprit était complèment vide.

Toutes sortes d'objets l'entouraient. Trois bouteilles d'eau vides et trouées de toutes part, des cigarettes, des paquets servant à usages divers et variés (paquets de clopes, paquets de Kitsp les super biscuits de chez Touane, paquets range-crème-épilatoire, paquets contenant jadis drogues et herbes, un paquet de ... Bref.), des bougies parfumées dont les flammes dansaient toujours au rythme de la cybertechno qui passait à la radio, couvertures et vêtements s'épanchaient là tandis que des gens les écrasaient de leurs corps mous. Betty elle-même trônait sur un vieux matelas déglingués (limite, les ressorts ressortaient) entourée des membres de son clan. Elle en connaissait quelques uns, d'autres restaient anonymes. Parfois, elle en oubliaient certain, il y en avait tant. Ah ! Innombrables sujets... Betty éclata toute seule de rire, ce qui ne surprit personne puisqu'elle riait ainsi depuis qu'elle était là.

Un bel éphèbe se pencha pour lui susurrer à l'oreille quelques mots doux qui la rendirent hilare. Lui aussi se gaussait. Ils se moquaient de tous ces gens qui ne servaient à rien, qui étaient là on ne sait pourquoi, qui existaient sans vivre... Betty se sentait supérieure. Betty se sentait belle. Betty se sentait bien. Et ce gamin, qu'est-ce qu'il foutait là ? Elle voyait Annie au loin et se moquait bien de ses fringues et de son nez.

- C'est vraiment une salope. Regarde la, j'ai pitié d'elle. Elle a un gros nez en plus... Mais regarde donc sa guépière !! Même pas assortie à ses chaussures !! se gaussa Betty.

Une rouquine derrière elle, du nom de Victoria, acquièsça en riant sottement. Betty tendit la main gauche, main qu'une triste subordonnée attrapa en vitesse pour lui faire la manucure, bien contente d'avoir quitté ET le clan d'Annie ET Annie en personne. Un délicieux sourire se dessina sur ses lèvres rouges, éclairant ainsi ses yeux maquillés et ses traits délicats. Son épaisse crinière brune s'était volatisée pour laisser place à sa perruque de dreads roses et bleues.

Aujourd'hui, elle portait sa mini-jupe préférée. Celle-ci brillait de tout son éclat et renvoyait des reflets rouges à qui l'observait. Des bas résilles, rayés bleu foncé et violet, s'aggripaient à ses cuisses. Un top ultra-décolté en vinyle bleu clair mettait en valeur son corps en exhibant avec volupté sa grosse poitrine. Ses cuissardes blanches et bleues à talon compensés erraient à trois mètres, entourée d'autres paires de chaussures de différentes tailles; Betty avait gagné le concours de celui-qui-envoye-le-plus-possible-de-lui-à-l'aide-d'un fulgurant-coup-de-pied-ses-chaussures, gagne.

Le temps était idéal, et Betty profitait. Levant son joint jusqu'à toucher le ciel, la demoiselle se fit le programme de rester glander là pour le reste de ces jours. Elle amena ensuite le joint contre ses lèvres et inspira ce souffle de tranquilité. Elle expira ensuite, tel la nonchalance incarnée et posa sa tête contre le sac en vinyle mauve qui lui servait de coussin.

Elle avait vu la jeune fille au drôle de chapeau se faire accoster violemment alors qu'elle souhaitait parler à son ennemie. Betty prit le bel éphèbe par le col, le rapprocha de son visage et lui murmura d'aller chercher cette fille. Il se leva précipitamment et, accompagnée de trois autres hommes, courrut vers la brunette. Il fit dégager le costaud, prit la fille par la main pour la mener jusqu'à son chef. Betty sourit gentiment. Elle venait de sauver la fille et allait l'empêcher de parler à Annie. Annie risquait de la prendre dans son clan, Betty ne voulait pas. La brunette avait l'air bien, elle allait la prendre sous son aile. La jeune fille n'aurait pas d'autre choix que d'accepter.

[Ah oui. Postez chacun votre tour. Le premier qui poste deux fois de suite alors que le tour de jeu n'est pas fini, je le mange.]

Annie regarda d'un mauvais oeil les Sweat Dreams. Un ramassis de vieux utopistes ravagés. Et cette Betty... Autrefois, une véritable bombe. Et maintenant, un étalage de vinyl moisi de mauvais goût! Et en plus, elle a grossi...
Elle remarqua dans la foule une jeune demoiselle, utilisant encore un dictophone. Ah! Même pas intégré à ses rollers... Mais elle a de sacré atouts... Très GROS. IMMENSES. Bref, il fallait qu'elle rejoigne le groupe.
Par ailleurs, la petite Gangster-Wanabee n'était pas mal non plus. Mais... Mais?! Et voilà, cette quiche en faux cheveux essayait de lui piquer... Elle va voir de quel bois se chauffe Annie!
Elle ramassa son sac à main et ses rollers, fit tomber sa cigarette et l'écrasa rageusement du haut de ses plateformes. Pas besoin du clan, c'est une histoire entre elles!
Elle se dirigea vers le groupe en rallumant de nouveau une cigarette et ondulant des hanches fièrement. Enjambant le gamin endormi, elle s'esclama alors à voix haute, afin de se faire entendre par tous.

" Hey, Betty, je ne crois pas que cette charmante demoiselle veuille rejoindre un clan de taffioles qui vivent d'espoirs! En plus, ta graisse déborde de partout, c'est monstrueux... "

Eileen a écrit:

Les actions qui suivirent son agression se déroulèrent trop vite pour qu'elle puisse tout bien assimiler. Quatre hommes se dirigèrent vers elle, elle ne se doutait pas à ce moment qu'elle les intéressait. Elle avait même pensé qu'il venait chercher la femme à la poitrine tant généreuse qui parlait à un petit dictaphone. Etrangement, les quatre hommes s'arrêtèrent à son hauteur. Ils se transformèrent de suite en chevalier servant la dégageant de l'étreinte de ce malotru qui avait osé la touché de la sorte. Elle ne savait plus trop où se mettre à cet instant précis.

Soudain, un des hommes lui prit la main. Ses joues devinrent rosées, elle ne savait plus où se mettre. Elle aurait bien voulu posséder un don pour se transformer en petite souris. Ainsi, elle pourrait se faufiler à travers les bouteilles vides qui jonchaient le sol, les mégots de clopes, des déchets en tout genre. Non! Eileen ne voulait pas se comporter comme une gamine. Elle était devenue une grande fille affrontant avec dignité les imprévus de sa nouvelle vie.

La brunette suivit sagement son guide qui l'amena jusqu’à une jolie femme qui était délicieusement couchée au sol. Elle lui a même sourit gentiment. Elle ne trouva rien d'autre que de lui sourire bêtement. Ne sachant pas encore les projets de sa sauveuse, elle ne savait pas trop quoi penser de cette rencontre. Avait-elle trouvé un guide pour la renseigner sur Ima, sur les gens à fréquenter ou pas, où elle pourrait trouver de bons rollers pour le peu d'argent qu'elle possédait. Bon, il était aussi temps qu'elle se présente à la demoiselle aux dreads roses et bleues et à son groupe. Elle se motiva à sortir un son de sa gorge, sa voix demeurait grave et sensuelle.

- Merci pour votre aide les garçons. Ils ne savent plus ce que c'est les gens le respect de l'autre.

Elie fit un petit clin d’œil à son sauveur, elle le trouvait pour l'époque un jeune homme encore respectueux de la gent féminine. Tout pour plaire à la demoiselle au chapeau. Peut-être allait-il faire plus ample connaissance dans un temps prochain, elle n'aurait pas refusé un rapprochement charnel avec celui-ci. Elle demeurait sans complexe et pensait qu'elle devait profiter de sa jeunesse tant qu'il était possible de le faire.

- Je m'appelle Eileen, mais pour les intimes Elie me suffit. Et vous êtes qui? Je suis nouvelle dans la ville. Je connais personne et j'suis un peu paumée.

Soudain, la jeune qu'elle avait repérée quelques minutes plus tôt arriva vers le groupe, elle paraissait même en colère. Elle insulta une certaine Betty, sûrement la jeune femme au charmant sourire. Eileen ne supportait pas les gens qui agressaient les gens pour un rien, elle détestait même cela. Des clans? Cette ville était dirigée de la sorte, elle comprenait peu à peu le fonctionnement d'Ima. Mais bon, ce n'était pas le sujet pour le moment. La demoiselle se tourna vers la femme crêtée.

- Ho. Calme-toi. Nous sommes pas sourds. Nous pouvons bien te comprendre si tu parles énormément. Et si tu trouves que Betty a grossi, tu peux me dire où. Car, je trouve qu'elle est très bien comme elle est. Tu veux encore te mettre en spectacle? Car si tu veux, je te prête mon chapeau pour faire ton numéro de cirque.

Eileen avait décidément choisit son camp, en espérant que celle-ci accepte dans son clan. Elle pencha en avant son chapeau en signe de fierté. Elle n'avait pas peur de cette Annie. Il ne fallait pas quand même exagérer!

Angel Don't Kill? Voilà ce qu'il chantait et jouait. Une chanson de son groupe préferé, Children Of Bodom. Voilà ce qu'il chantait, accompagné de gratte frénétique :

 « I hear the first set going byWatching myself slowly die Sharp is bailing through my eyes Slowly tearing me apart
What if the angel falls from grace ?
Next, the fist that I get
Creeping out from the god damn eternal case
The rips on my eyes that show me... what black is!


Lorsqu'il entendit frapper la porte...Surement le voisin pensait-il. Il était chiant celui-là aussi.. C'était vraiment un vieux schnoke désagréable et or du coup. Il savait que s'il n'arretait pas maintenant, le vieux allait appeler la police et ils « l'embetrairent » et lui chercheront des noises.
Mais il s'en foutait completement, les policiers ne feront que le sermoner...

*Merci papa,merci maman..*

A cette pensée, le rythme se fit plus agressif, plus tranchant, il chantant à tue-tête:

"
Go!
Yeah I'll go!
It feels so cold
Yeah, I'll watch it die
I'll die alone!"

Lorsqu'il entendit le vieux Robert -c'était comme cela qu'il l'appelait- prevenir les officiers.
Il arreta alors, ne mettant que le CD à tourner, se préparant à partir. Il mit des affaires dans son sac, prit son mp3 , son casque et mit la musique à fond. Lorsqu'il allait prendre son vélos près de la porte fermée à clef, il sentit frapper -les vibrations- et crut entendre :

 « POLICE, ouvrez! »

Il pit son cross, alla sur le balcon. Là, il mit son vélo sur l'épaule et sauta sur le toit -en taule- d'un petit cabanon, se rattrapant de justesse par une roulade -faisant tombé son vélo par terre- et regarda le balcon. Il vit les flics au balcon, le regardant bizarrement. Il n'avait rien -normale, il était au second étage!- et fila sur son cross.

Il déembula, en écoutant Dimmu Borgir lorsqu'il vit un rassemblement sur une pelouse. Il se raprocha... Il vit plusieur fille -trois- et un petit garçon... Il reconnu Betty...

* HA.. la « grande » Bety est là... il y a tout un troupeau qui la suit c'est pauvre fille tout de même... et ne parlon pas des gars... encore pire!*

S'il décidait de la suivre, se ne serait pas pour sa beauté maisplutôt pour son indépendance et sa force

Il se rapprocha d'une fille au caractère bien trempé qui semblait parla au profit de la belle et sexy chef de clan qui se disputallé avec Annie. Il se raprocha doucement d'elle posant son vél- en prenant soin de l'accrocher- et lui dit en se rapprochant :

 « Belle matinée n'est-ce pas ... »

Regardant l'horizon et frappant un mec qui voulait la peloter d'un coup de pied dans le ventre puis derrière la nuque...

"Bonjour betty, beaucoup de bruit pour un matinée si calme .."

se grillant une cigarette.

La situation devenait interessante à peine arrivée. Conflits, echanges de noms d'oiseaux, prise de parti... Le côté qui semblait le plus séduire semblait être celui de la jeune femme aux cheveux noirs, avec le décolleté en vinyl bleu ; mais, un status quo, faisait que l'assaillante à la crète rouge pouvait se permettre d'assaillir. Ce qui laissait supposer que les deux avaient un important soutien. Conflit tribal, ça promettait d'être interessant. A condition d'y assister correctement, bien sûr.

Un bref balayage du regard lui révéla ce qu'il lui fallait: un junky, un joint pas même allumé dans sa bouche entrouverte, semblant planer totalement, sur un transat totalement en miettes, lui-même posé sur une couverture qui semblait propre en comparaison. Bien.

S'approchant du type, Chloé se pencha sur lui, pour lui dire un petit "Je t'emprunte deux-trois trucs. Solidarité man!" Puis elle prit le joint qu'il avait dans sa bouche, avant de faire basculer le transat brutalement, au niveau de sa tête, pour par un effet catapulte, avoir le type semblant ne pas comprendre ce qui se passait sur les épaules, puis, par un jeté maîtrisé, plus loin derriere elle.

La couverture posée sur le transat pour couvrir les relicats de vomi, Chloé le plaça entre Betty et Annie, puis s'y installa, rangeant dans le sac à mains le joint récupéré pour en sortir un éventail, qu'elle agita tranquilement, tout en assistant à la scène pour le moins, interessante. Amusante au moins.

Le petit Blouby se fit réveiller par les bruits et se redressa en se frottant les yeux. C'est alors qu'il vit Betty au loin. Depuis le temps qu'il cherchait à la revoir, il était très content. Enfin, il allait pouvoir lui demander de l'épouser! Il se releva, s'épousseta, et marcha d'un pas décidé vers elle.
En passant entre les deux groupes, il se cogna contre une pierre et trébucha en plein milieu.

- Aieuuuuu..

En se relevant, il se rendit compte que tout le monde le regardait, l'air interrogateur. Honteux, il fondit en larme et fit demi-tour pour s'enfuir. Malheureusement, en se retournant, il trébucha de nouveau sur la même pierre et glissa quelques mètres sur la terre, salissant définitivement ses jolis habits.

[Elie, il va falloir que tu édites. Tu as écrit que Betty a des cheveux comme sur mon avatar. Or ce jour-là, Betty a modifié ses cheveux. Elle porte une perruque des dreads roses et bleues, c'est écrit dans mon post précédent. Edite rapidement s'il te plaît.]

Alors que la jolie brune lui faisait face et remerciait les hommes de main de Betty, la chef de clan écrasa sans scupules ce qui lui restait de son joint. Et sans détacher son regard de sa future recrue, elle but une gorgée d'eau dans un verre à paillettes que lui offrait amoureusement Victoria.

- Merci Victoria...

Gracieuse et belle, Betty se redressa doucement en voyant Annie approcher au loin. Ses yeux pétillèrent d'impatience. Un sourire doux accentua ses petites paumettes. Elle aurait aimé répondre à Eileen mais voilà que cette truie était déjà arrivée à sa hauteur. D'un signe, elle demanda à ses hommes de main de ne pas bouger.

- ... voulut commencer Betty.

Mais voilà qu'Eileen lui coupait la parole. C'était la deuxième fois en moins de 2 minutes qu'on l'empêchait de parler. Un soupir profondément agacé jaillit de ses lèvres entrouvertes.

- ... voulut continuer Betty.

La délicieuse créature entendit une voix dans son dos et ne la reconnut pas dans l'immédiat. Elle jeta une oeillade sur le côté et cette fois...

- Blaster, constata t-elle en un souffle.

La main qui lui touchait voluptueusement sa poitrine depuis tout à l'heure disparut en une violente secousse. Blaster ne semblait pas apprécier qu'on la tripote. Sans dire un mot, elle hocha brèvement la tête en guise de salut, son regard l'effleurant de colère (c'était à présent la troisième fois qu'on l'empêchait de placer une phrase) et de cordialité.

Pour ne rien gâcher Blouby, elle lui avait déjà parlé quelque fois, se levait à ce moment précis et commençait à marcher vers elle. Betty posa son regard sur lui un instant et l'action sembla totalement s'arrêter à ce cri :

- Aieuuuuu.. fit le môme.

Silence dans la plaine (ou du moins dans un périmètre de 500 mètres). Betty releva ses prunelles bleues et fixa Annie, l'air revêche. Puis, elle se leva et marcha vers le gamin. Elle s'agenouilla à ses côtés et l'observa. Il semblait n'avoir aucune blessure.

- Aidez le.

L'éphèbe s'approcha à son tour du gamin et l'aida à se relever.

Annie recrachait la fumée de sa cigarette. Cette grosse truie qu'elle avait en face d'elle lui gâchait la vue. Et déjà, avec ses sbires, elle rameutait les esprits faibles. Pff, juste de l'intimidation, parce qu'elle a amené l'ensemble de ses larbins sous-payés avec elle. Mais bon, si les faiblards du coin étaient trop bêtes pour se faire avoir, c'est qu'ils n'étaient pas faits pour son clan. C'est dans ce genre d'optique qu'elle répondit à la fille au chapeau, pour ça, et aussi pour la remettre à sa place:

"Hooo, toi là, tu crois que tu parles à qui toi, hein? J'ai commencé à tripoter Betty que t'avais même pas encore les nénés qui poussaient. Si j'dis que de canon elle est passée à grosse truie, c'est pas juste balancé en l'air. Enfin regarde quoi, ça se voit que cette tenue est là uniquement pour essayer de contenir toute sa graisse sans y arriver! Y'a aucun style, aucune recherche, on a l'impression qu'elle a cherchée ses fringues dans la première déchetterie à portée de main!"

D'un grand geste, elle fit demi-tour, pour voir un junky attérir lourdement sur l'herbe, se faire faucher sa place par la nana aux gros atouts. Elle avait un style, du genre, à ne pas se laisser impressioner par les autres crétins. L'ayant entendue dire à elle même -enfin, un dictaphone, mais c'est pareil- qu'elle était du genre nouvelle à chercher des repères, elle la recruterait de plus en plus ouais. Mais, elle ne put que lui signaler son interêt par un clin d'oeil appuyer, puisque déjà elle entendait une nouvelle occasion de narguer Betty.

Et des occasions de narguer l'autre grognasse, ça ne se loupait pas, et donc, dés qu'elle décida dans un de ses élans de justice, de sauver le marmot du terrible danger auquel il était soumis, Annie jeta sa cigarette sur le matelas sur lequel Betty trônait un peu plus tôt, puis lança, bien fort:

"Alors, poupouffe, tes larbins décérébrés ne te suffisent plus, maintenant, tu cherches aussi à te taper les petits garçons? Enfin, j'dis ça hein, vu le gras du cul que t'as pris, c'est clair que tu vas pas pouvoir chopper grand chose d'autre! Mais dis-donc, même pour relever un mioche, t'as besoin d'aide? Mais dis-moi, tu fais encore caca toute seule, ou t'as engagé un monsieur avec le pognon que t'as piqué à mon clan pour te torcher le derriere au nom de la liberté?"

Elle croisa les bras, lâchant un petit rire mesquin, défiant avec insolence sa némésis du regard... Un regard, profond, intense, fort, un regard qui voulait dire "conasse"...

Eileen déduisit des dires d’Annie qu'elles se connaissaient avec Betty depuis bien longtemps. Il semblerait qu'elles n'étaient pas restées en bon terme. Pourquoi donc tant d'animosité entre ces deux femmes? Sûrement une histoire de mec! Mais bon ce n'était pas vraiment ses affaires, elle n'aimait pas s'intéresser aux histoires des autres. Mais bon, elle ne comprenait pas pourquoi les gens se fâcher pour un n'importe quoi. La demoiselle demeurait une optimiste de la vie qui pensait que toute chose pourrait s'arranger dans ce bas monde si chaque personne mettait un peu du sien. Elle croyait qu'il était important de pardonner les erreurs du passé. Mais, ne nous éloignons pas trop de notre sujet.

Tripoter Betty avant qu'elle ne possède une poitrine? Drôle d'affirmation pour une femme qui paraissait avoir juste quelques années de plus qu'elle. Soit la péripatéticienne avait commencé très jeune à ce genre de jeu charnel, soit elle était beaucoup plus âgée et avait passé entre les mains des chirurgiens esthétiques. Il fallait dire qu'à cette époque la technologie avait bien évolué et pouvait faire certains miracles.

Quoiqu'il en soit le mystère restait sur la chef du clan des Sexual Moonshade. Elie posa pour une deuxième fois son regard sur l'attirante Betty, elle ne trouvait pas qu'elle ressemblait à quelconque poisson ou un mammifère. Mais juste à une belle femme qui possédait des atouts où il fallait quand il le fallait; un point c'est tout. Certes sa tenue demeurait très voyante, mais bon chacun ses goûts. La brunette ne se verrait pas habillée de la sorte, elle préférait rester dans son style rétro.

Quoiqu’il en soit ! Eileen avait choisi son camp celui de Sweet Dream. Bon, elle ne savait pas encore le nom de ce fameux clan. En tout cas, elle avait une très bonne impression de ces gens-là. Ils paraissaient soucieux des autres. La preuve, ils étaient venus la secourir de ce malotru. Quant à Annie, elle lui paraissait bien trop grossière pour s'intéresser à sa personne. Elle ne prononçait pas trois mots sans qu’elle sorte une vulgarité. Etait-ce une manière d’attirer l‘attention sur elle ? En tout cas, elle savait bien attirer le regard sur elle, elle agissait presque théâtralement. Elle attirait l’attention des autres, mais sûrement pas la sympathie. La demoiselle au chapeau blanc n’aimait pas trop ce genre de personne, mais elle se réservait de prendre un jugement sur celle-ci. Peut-être qu'un jour, leur relation pourrait évoluer au fil du temps?

Voilà qu’un autre personnage intéressant entra dans l’action. Il vint même à ses côtés pour lui murmurer quelques mots qui ressemblaient à un discours de bienvenue. Elle oublia complètement la jeune femme crêtée, elle avait bien d’autres chose à faire beaucoup plus importante. Une de ces choses était à cet instant précis de répondre à son nouvel interlocuteur. De toute façon, Betty semblait assez grande pour rabattre le caquet d'Annie. Elle se tourna de façon à pouvoir mieux dévisagé celui-ci. Il était plutôt mignon, assez son genre d’homme. Un sourire surgit sur ses délicieuses lèvres, ses yeux brillaient de malice.

- Oui une très belle matinée.

Soudain, un petit garçon se cassa la figure tout près d’eux. Elie voulut se précipiter à son secours, mais Betty s’était avérée plus rapide qu’elle. Une deuxième preuve que cette femme semblait appartenir aux gens qu‘Eileen appréciait.

- Je suis nouvelle dans cette ville. Je m’appelle Elie. Et toi ? Tu connais Betty ? Elle paraît super sympa.

Un vent de mauvaise augure tombait sur le squatt tandis que les mots fusaient dans tout les sens.
L’air serein, un petit sourire en coin tandis qu’il tirait sur la cigarette. Qu’il était bon d’entendre ce genre de rixe vocale entre femmes de bon matin. Il aimait ce genre de choses, enfin, non, il n’aurait pas aimé cela si elle n’avait pas été là. Une jolie brune aurait dit quelque un d’autre. Une magnifique femme dirait plutôt Blaster.

Il se tournait vers tandis qu’un petit tombait par terre. Ses yeux en amandes d’un noir d’ébène la fixant dans les yeux :

« Elle a l’air, disons qu’elle a un tempérament de feu et peut être sadique quelque fois… »

Il s’assit en tailleur, un air amusé sur le visage, une clope au bec et continua sur sa lancé, lui disant:

« M’enfin, il ne faut pas s’en occuper, c toujours comme ça entre elle^^

Il aimait cette fille, il en était sur, il avait un nœud à l’estomac rien qu’en la regardant, cela ne lui était jamais arriver. Il surmonta l’adrénaline qui déferlait dans son corps et lui lança, contrôlant les tremblement de sa voix :

« Oh, j’i toujours vécu ici, je m’appelle Takeo, enchanté… »

Dit-il, tout en imitant un baise main.

« Et qu’est-ce qui amène une si jolie fille dans cette ville ? »

Soucieux de faire la conversation - ce qui ne lui était jamais arrivé avec une fille. Les macs le regardait bizarrement mais il ne s’en souciait pas, s’il fallait, il prouverait encore une fois qui il était au reste du monde. Pour l’instant, il faisant une charmante rencontre.

Allongé au sol, honteux, il n'osait plus se relever. Il entendit quelqu'un s'approcher et la voix de Betty tout près de lui. Ooooh! C'était le plus beau jour de sa vie. Quelqu'un d'autre le prit par le col et le souleva violemment...

- Hé!

... avant de le poser au sol, debout. Il se trouvait face à face de Betty désormais. Il sentit son visage devenir rouge.

- Je... Je... Je...

Il baissa la tête, et remercia timidement la jeune femme tout en se tripotant nerveusement les doigts. Puis il se tourna vers Annie, en colère de ce qu'elle avait osé dire de Betty.

- Toi, tu dis pas de mal de Betty! Elle est plus belle que toi! Toi, t'es qu'une toute vieille ridée et moche! gneuuuuuh

Il tira la langue avant de se cacher derrière l'homme qui l'avait soulevé.

Une brume sombre passa dans le regard de Betty. Plus rien n'importait que l'horrible crêtée. Ses lèvres tremblèrent un peu mais ne s'ouvrirent pas. Se relevant, elle fronça les sourcils, prête à lancer ses hommes sur la grognasse. Mais un vieux souvenir, fondamentalement bon, traversa son esprit, lui rappelant son histoire d'amour avec Annie. Des rires, le son de la cornemuse, une fête, il y avait très longtemps. Annie et Betty; Betty et Annie. Elle embrassait Annie...

Le gamin se révolta alors tout seul contre l'empaffée, réveillant Betty qui cligna des yeux. L'image s'enfuit aussi vite qu'elle était venue laissant la demoiselle ébranlée. Le regard dans le vague, la jolie chef leva la main vers le ciel. L'ordre "de ne rien faire" d'après la loi 16001 du code des Sweets Dreams. Elle s'en chargerait seule, quoi qu'il arrive. Victoria accourut cependant derrière elle, lui offrant son soutien. La chef lui lança un regard noir : elle n'avait tout de même pas lancé l'ordre 16001 pour rien !!

Betty avança d'un pas, se rapprochant de l'idiote.

- ... Et toi ma cochonne ? Toujours a remuer ton cul sur une barre de fer en attendant que l'on vienne te donner ta tune ? Ne te rends-tu pas compte que tu es chef d'un clan de névrosées qui salissent leur corps pour la beauté de tes fesses ? Ton clan n'est rien, il est si faible, si pauvre ! Comment peut tu oser venir me voir alors que tu n'as même pas encore trouvé un QG et métier convenables ? Te sens-tu forte en vivant dans la couche de gros porcs qui ne t'aiment que pour ce que tu leur fait ? Bientôt on te verra t'agiter toute seule dans ta merde, car tes bonnasses t'auront quittée, dégoutées par ce que tu les obliges à être ! Sale putain !!! Avoue que tu es jalouse de moi, de ma beauté et de mon charisme !

Et pour ponctuer cette provocation, Betty enchérit :

- En plus, ton sale groin n'a toujours pas dégrossit. Et il est toujours là à venir se fourrer n'importe où.

Un sourire narquois accompagnait ces paroles, ses iris pétillant d'une joie glorieuse.

Un vent de mauvaise augure tombait sur le squatt tandis que les mots fusaient dans tout les sens.
L’air serein, un petit sourire en coin tandis qu’il tirait sur la cigarette. Qu’il était bon d’entendre ce genre de rixe vocale entre femmes de bon matin. Il aimait ce genre de choses, enfin, non, il n’aurait pas aimé cela si elle n’avait pas été là. Une jolie brune aurait dit quelque un d’autre. Une magnifique femme dirait plutôt Blaster.

Il se tournait vers tandis qu’un petit tombait par terre. Ses yeux en amandes d’un noir d’ébène la fixant dans les yeux :

« Elle a l’air, disons qu’elle a un tempérament de feu et peut être sadique quelque fois… »

Il s’assit en tailleur, un air amusé sur le visage, une clope au bec et continua sur sa lancé, lui disant:

« M’enfin, il ne faut pas s’en occuper, c toujours comme ça entre elle^^

Il aimait cette fille, il en était sur, il avait un nœud à l’estomac rien qu’en la regardant, cela ne lui était jamais arriver. Il surmonta l’adrénaline qui déferlait dans son corps et lui lança, contrôlant les tremblement de sa voix :

« Oh, j’i toujours vécu ici, je m’appelle Takeo, enchanté… »

Dit-il, tout en imitant un baise main.

« Et qu’est-ce qui amène une si jolie fille dans cette ville ? »

Soucieux de faire la conversation - ce qui ne lui était jamais arrivé avec une fille. Les macs le regardait bizarrement mais il ne s’en souciait pas, s’il fallait, il prouverait encore une fois qui il était au reste du monde. Pour l’instant, il faisant une charmante rencontre.

Bwaaarf. Comme la plupart des joueurs de ce topic a déserté, on abandonne le topic.

J'offre 2 lapi, 4 pts de force et 2 de rapidité à chaque joueur ayant joué dessus !

Allez, je verrouille !